Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ne participera pas au processus de désignation du candidat consensuel de l’opposition. L’annonce intervient alors que la désignation d’Issa Tchiroma Bakary, président du FSNC, continue de susciter de vives réactions au sein de la classe politique et de l’opinion publique.
Le MRC clarifie sa position
Sur sa page Facebook, le président par intérim du MRC, Mamadou Mota, a tenu à lever toute ambiguïté :
« Le consensuel sans nous. Le MRC et son allié ne sont pas associés aux réunions tenues dans le cadre de la désignation du candidat consensuel », a-t-il déclaré.
Selon lui, le parti fera connaître sa position officielle « par la voix de l’une de ses figures les plus autorisées », précisant que les consultations internes se poursuivent avec le leadership de Maurice Kamto.
Une désignation qui divise
Le 13 septembre, Issa Tchiroma Bakary a été désigné candidat consensuel par certains acteurs et personnalités politiques de l’opposition. Mais cette initiative, censée rassembler, semble pour l’instant créer davantage de divisions. Plusieurs candidats ont d’ores et déjà pris leurs distances, tout en affirmant rester ouverts à de nouvelles discussions.
Les tractations de Maurice Kamto
Bien que recalé par le Conseil constitutionnel, Maurice Kamto reste actif sur le terrain politique. Le leader du MRC, présenté par certains comme un arbitre incontournable de la présidentielle, a entamé une série de rencontres. Il a déjà reçu Issa Tchiroma Bakary, Bello Bouba Maigari et Akere Muna. D’autres personnalités de l’opposition sont attendues dans les prochains jours à son domicile.
Un enjeu crucial
À moins de deux mois du scrutin, l’opposition camerounaise est face à un dilemme : réussir à surmonter ses divisions pour espérer une alternance, ou offrir au parti au pouvoir une nouvelle victoire facilitée par la dispersion des voix.
Rédaction VP237