Le 26 juin 2025, sur la chaîne privée My Media Prime à Douala, Edith Kah Walla, présidente du Cameroon People’s Party (CPP), a lancé un appel au boycott de la présidentielle d’octobre, estimant qu’il est impossible de légitimer un scrutin sans réformes électorales substantielles theguardianpostcameroon.com+15actucameroun.com+15meetingofmindsuk.uk+15.
Rappelant que l’opposition mène ce combat depuis 35 ans, dont 20 dédiés à la réforme, elle a déclaré que rien n’a changé : le fichier électoral reste opaque, l’organe de supervision demeure inféodé au régime et la liste des électeurs, attendue depuis janvier, n’a toujours pas été publiée camerounactuel.com. « Nous sommes en juin, où est la liste électorale ? » s’est-elle indignée cameroonnewsagency.com+2actucameroun.com+2camerounactuel.com+2.
Kah Walla estime que sans ces réformes transparence du fichier, indépendance de l’organe électoral, crédibilité des résultats participer signifierait cautionner un système défaillant meetingofmindsuk.uk+11actucameroun.com+11camerounactuel.com+11. Elle appelle donc à une mobilisation collective, d’abord par le boycott, puis par des manifestations populaires, tant que le cadre électoral ne sera pas réformé .
Elle a également plaidé pour une coalition de l’opposition, estimant que seule une action coordonnée imposera un véritable changement : « Ce qui fera pression sur le gouvernement, c’est que nous nous unissions pour agir » actucameroun.com+1camerounactuel.com+1.
Contexte et perspectives
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte de méfiance persistante envers le processus électoral camerounais, marqué par accusations de fraudes et de partialité depuis des décennies jeuneafrique.com+11cameroonnewsagency.com+11camerounactuel.com+11. Pour Kah Walla, la présidentielle de 2025 est une océan d’opportunité historique pour exiger une élection crédible et poser les bases d’une véritable alternance camerounactuel.com+14cameroonnewsagency.com+14bareta.news+14.
Son appel structurel à l’opposition intervient quelques jours après l’annonce de Issa Tchiroma Bakary, qui a démissionné et déclaré sa candidature ; une dynamique qui promet d’intensifier les débats autour de la représentativité et de la fiabilité électorale .
















