Politique – Cameroun. L’Union pour le Changement en 2025 a désigné, ce samedi 13 septembre à Yaoundé, Issa Tchiroma Bakary comme candidat consensuel de la plateforme pour la présidentielle du 12 octobre prochain. L’ancien ministre de la Communication s’est dit honoré et déterminé à incarner cette candidature unitaire de l’opposition.
« J’accepte cette mission avec humilité, gravité, mais aussi avec une détermination sans faille », a déclaré Issa Tchiroma devant ses partisans, lors d’un discours prononcé en mémoire de Ruben Um Nyobè, assassiné le 13 septembre 1958.
« Le peuple ne sera plus trahi »
Se présentant comme l’alternative au président sortant Paul Biya, Issa Tchiroma a assuré que cette fois-ci, la volonté populaire sera respectée :
« Le soir du 12 octobre 2025, nous serons au rendez-vous de l’histoire. Cette fois-ci, le peuple ne sera pas trahi. Nous ne permettrons plus que la volonté populaire soit confisquée comme par le passé. »
Un mandat de transition limité à 5 ans
Le candidat du consensus a promis un mandat unique de transition de 3 à 5 ans, avec pour priorités :
- la réconciliation nationale et le retour à la paix dans les régions en crise,
- un audit complet de l’État,
- la réforme de la Constitution et du Code électoral,
- la reconnaissance de la double nationalité,
- l’intégration des jeunes et des femmes dans l’emploi et la formation,
- l’accès généralisé à l’électricité et à Internet,
- l’organisation d’élections libres et transparentes.
« Le système en place doit partir »
Issa Tchiroma a appelé l’opposition, la société civile et la diaspora à mettre de côté les égos et querelles passées pour bâtir une victoire commune :
« Le Cameroun n’a pas besoin de divisions, il a besoin de victoire. L’heure n’est plus aux ambitions personnelles. Cette victoire ne sera pas celle d’un homme, ni d’un parti, mais celle du peuple camerounais. »
Concluant sur un ton combatif, il a assuré :
« Vous avez semé la peur pendant 43 ans, mais aujourd’hui la peur a changé de camp. Nous allons gagner, parce que nous avons la vérité, nous avons la justice, nous avons le peuple. »