VOX-POPULIS 237

Présidentielle 2025 : Blériot Nyemeck interpelle Owona Nguini “Laissez donc Kamto se présenter et battez-le”

Le climat préélectoral continue de s’électriser à l’approche de la présidentielle du 12 octobre 2025. Dans une sortie remarquée, le consultant politique Pierre Blériot Nyemeck, invité de l’émission Libre Expression diffusée sur Info TV, a vivement réagi à l’invalidation de la candidature de Maurice Kamto, accusant une partie du système politique de “peur déguisée” face à un adversaire redouté.

Intervenant ce dimanche 3 août 2025, Nyemeck a dénoncé ce qu’il qualifie d’“acharnement institutionnel” contre l’ancien leader du MRC, désormais investi par le MANIDEM. « La candidature du professeur Maurice Kamto a été rejetée pour “pluralité d’investiture”. Le Conseil constitutionnel ne peut donc pas dire qu’il a mal démissionné du MRC. Si cela avait été un problème, Elecam l’aurait évoqué », a-t-il affirmé, réfutant les arguments juridiques avancés par les instances électorales.

“Si Paul Biya peut se représenter, pourquoi pas Kamto ?”

Dans une pique adressée au politologue Mathias Éric Owona Nguini, Nyemeck rappelle les propos tenus par ce dernier, qui invitait les opposants à battre Paul Biya dans les urnes au lieu de contester sa longévité au pouvoir :

« Je réponds simplement : laissez donc aussi Kamto se présenter et battez-le ! », martèle-t-il.

Pour l’analyste, le débat sur la légitimité de la candidature de Kamto ne tient pas juridiquement. Il estime que le Conseil constitutionnel devra statuer sur la véritable autorité au sein du MANIDEM, en cas de contentieux. Et selon lui, Anicet Ekane reste la figure légalement reconnue par le Ministère de l’Administration territoriale (Minat) comme président du parti.

« Dieudonné Yebga n’a aucune qualité pour investir. Le Minat ne reconnaît que les documents émanant d’Anicet Ekane. Le droit est donc simple », soutient-il.

“La peur d’un candidat fort”

Au-delà des aspects légaux, Nyemeck y voit un enjeu de rapport de force. Il questionne la cohérence d’un pouvoir qui affirme être solidement implanté dans “5000 communes”, mais qui déploie, selon lui, une stratégie d’éviction plutôt que d’affrontement démocratique.

« On ne peut pas se gargariser d’être fort tout en empêchant la candidature d’un seul homme. Cela révèle une peur non avouée », conclut le consultant.

Cette sortie intervient dans un contexte tendu où les institutions électorales sont accusées par une partie de l’opposition de partialité dans la gestion des candidatures. L’issue de la présidentielle 2025 s’annonce d’ores et déjà très disputée, malgré les tensions et les controverses qui l’entourent.

Rédaction VP237

Articles similaires

  • All Post
  • démographie
  • Droits et devoirs
  • Il y'avait quoi avant?
  • News
  • Non classé
  • Opinions
    •   Back
    • politique
    • économie

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Edit Template

© 2025 powered by vp237