Dans une déclaration récente, l’honorable Jean Michel Nintcheu, député et président du Front pour le changement du Cameroun (FCC), a exprimé son inquiétude face à ce qu’il considère comme une tentative du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) de s’arroger les prérogatives d’organes indépendants tels que le Conseil constitutionnel et Elections Cameroon (ELECAM). Cette réaction fait suite aux propos de Grégoire Owona, secrétaire général du RDPC, qui a commenté la candidature de Maurice Kamto à la présidentielle de 2025.(Actu Cameroun, Actu Cameroun)
Nintcheu dénonce une dérive autoritaire du pouvoir en place, estimant que le RDPC outrepasse ses compétences en influençant des institutions censées être neutres et indépendantes. Il rappelle que la souveraineté appartient au peuple camerounais et que toute tentative de la confisquer constitue une violation des principes démocratiques.
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte politique tendu à l’approche de l’élection présidentielle prévue en octobre 2025. L’opposition, dont le FCC, appelle à des réformes électorales pour garantir la transparence et l’équité du scrutin. Nintcheu insiste sur la nécessité de respecter la volonté populaire et de permettre une alternance démocratique pacifique.
Par ailleurs, le député critique également les interventions du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, qu’il accuse de provocation et d’ingérence dans le processus électoral. Nintcheu appelle à une vigilance accrue de la part des citoyens et de la communauté internationale pour préserver la démocratie au Cameroun.(Lebledparle)
En somme, Jean Michel Nintcheu réaffirme l’engagement de son parti à défendre la souveraineté du peuple camerounais et à lutter contre toute forme de manipulation ou de détournement des institutions démocratiques.