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Maurice Kamto : « que deviennent les autres otages, combien sont-ils et qui sont-ils ? »

27 Août 2025 | VP237

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, réagit à la libération partielle des otages enlevés le 14 août dernier sur l’axe Kousséri-Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord. Alors que dix personnes ont été relâchées, l’opposant s’interroge sur le sort des autres captifs toujours aux mains de Boko Haram et dénonce le silence du gouvernement.

« Des explications sont dues aux familles et aux Camerounais »

Dans une déclaration publique, Maurice Kamto a salué la libération des dix premiers otages et exprimé sa compassion à la famille de l’un des enfants lâchement assassiné lors de ce kidnapping.
« Je félicite tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, ont contribué directement ou indirectement à la libération de ces compatriotes », a-t-il affirmé.

Cependant, le leader politique estime que la communication officielle reste floue :

  • Les premières informations faisaient état de 17 personnes enlevées.
  • Le gouverneur de l’Extrême-Nord a ensuite parlé de 15 otages, le 21 août, en promettant des mises à jour régulières.
    Or, près d’une semaine plus tard, aucune nouvelle n’a été donnée sur les disparus restants.

Une gouvernance marquée par le silence

Pour Maurice Kamto, ce mutisme traduit une fois de plus le mépris du régime pour les Camerounais :
« Jusqu’à quand ceux qui nous gouvernent vont-ils afficher autant de mépris ? Ils doivent des explications aux familles des otages et aux Camerounais », déclare-t-il.

Le président du MRC souligne que la politique ne doit pas être une affaire d’intérêts personnels mais un engagement au service du peuple. Il appelle donc le gouvernement à plus de transparence et d’humanité.

Une pensée pour les populations du Grand Nord

Dans sa sortie, Maurice Kamto adresse également une pensée particulière :

  • aux familles des otages toujours sans nouvelles,
  • aux populations du Grand Nord, qui vivent au quotidien l’insécurité liée aux attaques récurrentes,
  • et aux forces de sécurité qui, souvent avec des moyens limités, tentent de contenir la menace.

Selon lui, cette insécurité persistante présente des « contours plutôt politiques », et devra tôt ou tard être expliquée clairement aux Camerounais.

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