8 septembre 2025
Par VP237
Depuis son éviction de la présidentielle 2025, Maurice Kamto semble avoir pris ses distances avec le scrutin, laissant transparaître amertume et déception, observe l’analyste politique Ousmane Magadji.
Un risque de démobilisation
Cet éloignement pourrait coûter cher à l’opposant et à son parti, le MRC. Plusieurs militants, découragés après le rejet de sa candidature, ont affirmé vouloir tourner le dos à la politique. « En abandonnant son rôle central, Kamto perd des soutiens », analyse Magadji, qui estime que les récupérer plus tard serait difficile.
Préserver son influence
Pour l’analyste, Kamto doit reconnaître que la présidentielle se tiendra sans lui, mais qu’il conserve le pouvoir de l’influencer. Sans nécessairement soutenir un candidat en lice, il pourrait encourager ses partisans à voter, afin d’éviter l’affaiblissement du MRC et la démobilisation de sa base.
Un enjeu de survie politique
S’il reste en retrait, Kamto court le risque de dilapider le capital politique accumulé en plus de dix ans de combat. « Quand on lutte pour le changement, il faut accepter qu’il puisse advenir sans sa propre participation directe », explique Magadji.
Selon lui, maintenir l’influence du MRC, pendant et après l’élection, est une question de survie politique.