Alors que la présidentielle du 12 octobre 2025 approche, les appels à l’union de l’opposition se multiplient. L’analyste politique Jean Crépin Nyamsi a adressé un message clair aux anciens ministres Bello Bouba Maigari et Issa Tchiroma Bakary : s’unir ou retourner au gouvernement.
L’importance des voix du septentrion
Selon lui, les voix du Grand Nord sont indispensables dans la bataille pour l’alternance et ne sauraient être dispersées. « Même si la relation entre Bello et Issa ne dure qu’un mois, le peuple ne s’en plaindra pas », insiste Nyamsi.
Une mise en garde sévère
Il estime que si les deux leaders échouent à s’entendre, leur démission du gouvernement n’aura eu aucun sens. « Ils peuvent tout simplement retourner chacun à son poste ministériel, et le peuple oubliera rapidement leur passage éclair dans le train de l’opposition », déclare-t-il.
Nyamsi critique également la posture jugée trop conciliante d’Akéré Muna dans sa lettre ouverte. Pour lui, il ne s’agit plus de supplier mais d’exiger une union parfaite :
« De la même façon que leur union était parfaite dans le gouvernement, le peuple exige leur union parfaite dans l’opposition. »
Une responsabilité historique
L’analyste rappelle que les Camerounais n’ont pas oublié que Bello Bouba et Issa Tchiroma ont été comptables des 43 ans de gestion de Paul Biya. Leur engagement dans l’opposition doit donc se traduire par un véritable sacrifice :
« Ce n’est pas trop cher de demander pardon au peuple, qui ne sera pas tendre envers aucun leader », prévient-il.
Pour Jean Crépin Nyamsi, l’équation est simple : soit l’union, soit l’effacement politique
Rédaction VP237
