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Jean‑Pierre Bekolo critique la création d’un vice‑président non élu : un recul démocratique

Le 20 juin 2025, le cinéaste et intellectuel camerounais Jean‑Pierre Bekolo s’est prononcé contre l’introduction d’un poste de vice‑président nommé, soulignant que cette réforme affaiblit dangereusement le pouvoir du peuple et renforce l’autoritarisme.

Un coup porté à la souveraineté populaire

Bekolo déplore le fait qu’on puisse « choisir un vice‑président sans passer par le vote », ce qui, selon lui, revient à « confisquer encore davantage la volonté du peuple ». Il considère qu’un tel mécanisme fait fi du principe fondamental de légitimité démocratique et donne la priorité à la désignation politique sur le choix citoyen. fr.cameroonmagazine.com+13actucameroun.com+13actucameroun.com+13

Un arsenal institutionnel privé et opaque

Pour Bekolo, ce poste non élu risque de devenir un réservoir de pouvoir réservé à une élite, détaché de tout contrôle populaire :

  • Un outil pour verrouiller le régime,
  • Une structure parallèle aux institutions légitimes,
  • Et une menace pour la séparation des pouvoirs, amplifiant l’opacité décisionnelle.

Clarifier une distinction essentielle

Bekolo précise qu’il ne rejette pas catégoriquement l’idée d’un vice‑président élu, mais s’oppose à une formule imposée par décret et non pas par le consensus démocratique. Selon lui, ce type de nomination remplace un choix citoyen éclairé par un arbitrage politique.

Contexte : un appel au véritable courage politique

Ce discours s’inscrit dans une voix plus large qu’a porté Bekolo depuis plusieurs mois, visant à rompre avec la tradition de soumission au pouvoir. Il revendiquait, le 27 mai 2025, le début d’une « ère du courage politique » où les élites doivent cesser de se fondre dans le silence et oser promouvoir des institutions démocratiques robustes. actucameroun.com

Un positionnement indépendant et critique

Bekolo se démarque des approches partisanes traditionnelles. Il appelle à un risque citoyen conscient, où la nomination de postes publics ne serait plus le fruit du favoritisme, mais résulterait d’un processus électoral ou parlementaire transparent – en phase avec les réformes qu’attendent les citoyens.

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